jeudi 31 juillet 2014

Jours 4, 5 et 6 : playback vidéo et audio

Désolé pour le manque de mises à jour, le Chromebook est toujours bien utilisé, c'est juste que je n'ai pas eu l'occasion d'en parler.

Aujourd'hui, on va s'occuper de la lecture audio et vidéo.

En ce qui concerne l'audio, j'avoue qu'une grande partie de mes écoutes passent par Spotify, et ce depuis quelques années maintenant. Le programme complet Windows/Mac ne peut évidemment pas être installé tel quel sur le Chromebook, mais Spotify est aussi disponible via le lecteur web (play.google.com). Les fonctionnalités sont certes plus limitées (pas d'applications genre swarm.fm, les paroles, etc) mais sinon, tout est là, recherche, playlists et le reste. Cependant, Spotify reste limité pour les non abonnés. Si vous ne voulez pas donner 10€ aux suédois, il reste d'autres solutions.


L'interface web de Spotify

Chromebook oblige, la solution Google est la plus facile. Google Play Music propose plus ou moins le même service que Spotify, avec quelques fonctionnalités en moins, mais pour le même prix (All Access). Ceci dit, sa version gratuite propose un service cloud intéressant en ce qui nous concerne.

Google Play Music, avec morceaux personnels uploadés

En effet, il est possible de télécharger vers le cloud de Google 20 000 morceaux de votre propre collection, qui seront alors disponibles pour écouter à partir de n'importe quel appareil connecté à internet et ayant accès à Google Play, notamment, évidemment, les Chromebooks.

En ce qui me concerne, j'utilise les deux services. Je suis abonné payant à Spotify, mais j'utilise le cloud de Google pour les morceaux qui ne sont pas disponibles sur Spotify, mais bon, je suis un peu cinglé en ce qui concerne la musique, aussi.

Pour jouer des fichiers locaux, ChromeOS possède un lecteur multimédia fonctionnel mais relativement rudimentaire. Même si ce n'était pas le cas voici quelques mois, une mise à jour de ChromeOS a rendu la lecture des fichers FLAC possible, ce qui est une très bonne chose.

le lecteur audio ChromeOs en version développée

En ce qui concerne la vidéo, on en reparlera dans quelques semaines lors de l'apparition de Netflix sous nos latitudes. En attendant, la lecture vidéo se passe sans problème, avec un lecteur tout aussi rudimentaire mais tout aussi fonctionnel. On préférera toutefois Subtitle Videoplayer, tout simplement parce que le lecteur Chrome ne lit pas les sous-titres et que celui-ci le télécharge carrément directement de la base de données d'OpenSubtitles. De plus, il est officiellement recommandé par Google. Et on a aussi Google Films qui a au moins le mérite d'exister.

Google Play Films, site (dessus) et app. Oui, ils veulent vendre Fast & Furious 6 pour 12€.

En résumé, la lecture vidéo/audio ne pose pas de problème majeur sous Chromebook. La difficulté que l'on pourrait rencontrer tient au stockage local peu important, mais on y reviendra lors d'un article ultérieur.

Le challenge Chromebook a été un peu interrompu aujourd'hui, j'avais un devoir à rendre pour un cours Coursera, et j'ai préféré travailler sur mon PC parce que j'avais besoin d'un DAW. Et même s'il en existe pour Chromebook, je n'avais pas le temps de commencer à m'en servir. Mais je le ferai très prochainement.

Au menu des prochains jours, comment imprimer, comment télécharger avec Bittorrent, comment gérer un faible espace de stockage, quelles applications doit-on télécharger tout de suite, est-ce possible de faire de l'édition audio/photo/vidéo, comment faire pour que le clavier s'illumine comme un Macbook, et tant d'autres choses.

edit 13 août, j'ai ajouté un screenshot du lecteur audio

lundi 28 juillet 2014

Jour 3 : la navigation internet

Parce que finalement, si Chrome est maintenant, via ChromeOS, un système d'exploitation, c'est avant tout un navigateur internet.

Comme vous l'aurez compris, il est nettement plus facile d'aborder un Chromebook en étant familier avec tout ce qui tourne autour de Google, à commencer par son navigateur, devenu le numéro 1 en terme d'utilisation : Google Chrome. Google avait surpris pas mal de monde lorsqu'ils ont lancé leur navigateur, dans un marché dominé par deux concepts opposés, le moderne et libre Firefox contre le monolithique et ridicule Internet Explorer de Microsoft, présent par défaut dans tous les PC sous Windows.

Chrome s'est relativement vite imposé face à Firefox, grâce, selon moi, à deux facteurs initiaux. D'abord, la vitesse : même si aujourd'hui, les différences sont minimes, à l'époque, Chrome allait nettement plus vite. Ensuite, sa situation de quasi monopole en tant que browser de choix pour ceux "qui savent" ont ralenti l'aspect innovateur de Firefox. Chrome a vite innové avec la barre URL multi-usages ("omnibox"), des extensions nombreuses et qui -surtout- ne nécessitent pas le redémarrage du browser, ou encore la synchronisation de tous les éléments (mots de passe, historique, etc.) entre appareils sous Chrome, que ce soit PC, tablettes, smartphones et maintenant Chromebooks.

Note importante : je ne fais en aucun cas l'apologie de Google en ce qui concerne la vie privée. Je choisis simplement de ne pas en tenir compte pour cette série d'articles, pour diverses raisons, la principale étant que j'ai choisi de tester le Chromebook pour ce qu'il est, plutôt que pour ce qu'il représente. Si vous avez un doute, ou si vous avez peur de ce que Google compte faire de vos données personnelles, alors c'est simple : n'utilisez pas de compte Google ni de Chromebook. Ou alors, installez-y un système d'exploitation alternatif...

En résumé, si vous connaissez Chrome le navigateur, vous n'aurez aucun problème avec Chrome le système d'exploitation. De plus, toutes vos applications utilisées sur PC seront synchro (si vous le désirez) avec le Chromebook, ce qui diminue drastiquement le temps d'installation : vous voyez, le temps que vous passez à réinstaller une tonne de trucs sur un PC flambant neuf? Pas la peine, ici.

Bien sûr, pour compléter l'expérience, il sera utile d'installer de nouvelles apps, histoire de compenser l'impossibilité d'installer des programmes Windows. Mais on en reparlera.

En ce qui concerne Chrome, donc, il reste très rapide, très simple d'utilisation et paramétrable en long et en large, notamment en ce qui concerne la teneur des infos que vous confiez à Google : une petite balade dans les options n'est jamais une mauvaise chose, et cela vaut pour chaque programme, de toute façon.

Une dernière chose avant de clôturer cette journée (vous l'aurez compris, je n'ai rien fait de "nouveau" aujourd'hui), la batterie. Je vais la tester de manière plus complète, bien entendu, mais les statistiques de veille sont très impressionnantes. Plutôt que de l'éteindre complètement, et de devoir attendre 15 seconds à chaque allumage (allez voir ma vidéo d'hier pour plus de détails), je l'ai mis en veille à chaque fois, en abaissant simplement l'écran. Le résultat est impressionnant : non seulement le wifi se reconnecte immédiatement, mais le déchargement de la batterie en veille est virtuellement inexistant : 7% perdus en environ 18 heures cumulées, soit 0,4% par heure en veille. 

Il est donc nettement préférable de mettre le Chromebook en veille plutôt que de l'éteindre, sauf si vous comptez ne pas vous en servir pendant plusieurs jours (et encore, il est parti pour tenir une dizaine de jours en veille...).

Challenge pas vraiment réussi ce soir, mais c'est surtout parce que je le laisse en veille le plus longtemps possible pour le test. J'écris donc ce texte sur mon desktop habituel.

dimanche 27 juillet 2014

Jour 2 : démarrage, clavier, raccourcis et premières impressions

On commence l'utilisation à proprement parler, et la première chose qui impressionne, c'est le démarrage. Une vidéo valant mieux qu'un long discours, voyez par vous-même le temps qu'il faut pour rendre le Chromebook fonctionnel. Je précise qu'il était complètement éteint, et pas en veille, même si la différence perd de sa signification. 



(je vous présente encore mes excuses quant à la piètre qualité de la vidéo, mais c'était vraiment ma première)

Il faut donc, lors du boot, se logger à son compte Google. Avantage, pendant que la fenêtre de login arrive, le wifi se connecte automatiquement, ce qui fait qu'on ne doit jamais attendre la connexion de celui-ci, avantage non négligeable par rapport aux pc mais aussi aux tablettes dont le wifi serait coupé en veille. Avec un mot de passe tapé plus rapidement, il n'aurait fallu contre 15 secondes entre l'allumage et l'utilisation effective de la machine.

Après la connexion et le lancement automatique de Chrome, le premier contact se fait, évidemment, grâce au clavier. De type chiclet, avec touches légèrement "sablées", il est très agréable au contact, et l'espace entre les touches diminue fortement le taux de fautes de frappe. Il n'est pas muni d'un pavé numérique, et quelques boutons diffèrent des claviers classiques. Forcément, pas de touche pomme ou Windows mais une touche recherche, qui ouvre le menu d'applications (mais elle est paramétrable) et une ligne de touches de fonctions, remplaçant les touches F.

Au nombre de douze, les voici : escape, deux touches back/forward (comme dans un navigateur internet), refresh, plein écran, une touche qui permet de gérer les différentes applications en cours (un peu comme alt-tab), deux touches pour la luminosité (plus et moins), trois pour le son (muet, plus et moins) et une touche d'extinction qui nécessite un appui long pour éviter les erreurs.

Le Chromebook possède aussi toute une série de raccourcis claviers, certains classiques et d'autres pas, voici la liste exhaustive via Google : certains d'entre eux facilitent vraiment la vie, comme le choix d'un onglet Chrome selon sa position (Ctrl + 1, 2, 3, etc etc).

Le pavé tactile comprend quelques raccourcis aussi. Comme il n'a qu'un seul bouton, le clic droit peut se faire de deux manières : soit en touchant le pavé avec deux doigts (ce qui marche vraiment très bien) soit en faisant un appui long sur la zone concernée de l'écran. En parlant de l'écran tactile, appuyer sur un mot déclenche le menu clic droit Chrome classique mais avant ça apparaît un menu raccourci avec les commandes copier/coller, pratique pour gagner à chaque fois un peu de temps.

Le pavé tactile permet aussi de faire défiler l'écran, horizontalement et verticalement. Enfin, les gestes sur l'écran peuvent faire défiler ou encore aller en avant ou en arrière dans l'historique des pages visitées par l'onglet actif, entre autres choses.

Tout cela est donc très complet, le clavier est vraiment agréable à l'usage, et après un tout petit peu de pratique, le clic droit est déjà oublié. Il est évidemment possible de connecter un clavier et une souris classiques via USB et Bluetooth.

Je parlerai plus en détail de la connectique un peu plus tard, avec une autre vidéo.

Le challenge Chromebook fut plus compliqué aujourd'hui, mais réussi quand même. La vidéo a été prise avec un Samsung Galaxy Camera mais je n'ai jamais réussi à le connecter au Chromebook en Bluetooth. Je testerai le Bluetooth plus tard, en attendant j'ai été chercher la vidéo sur Dropbox (via la sauvegarde automatique SGC - Dropbox) et puis je l'ai balancée sur Youtube, toujours sans quitter le Chromebook.

C'est fini pour aujourd'hui, demain on rentre dans le vif du sujet avec Chrome lui-même.






samedi 26 juillet 2014

Jour 1 : déballage et prise en main

Difficile de trouver plus simple, comme mise en marche. J'ouvre la boîte, je relève l'écran et là, surprise, sans appuyer sur un bouton, le Chromebook s'allume directement vers un écran de bienvenue. La batterie n'était plus qu'à 5%, mais il faut tenir en compte que ce n'est pas un modèle neuf, mais une machine de test, qui passe de personne à personne. Donc, je commence par la brancher sur secteur, et pendant qu'elle se recharge, je commence la prise en main.

Un peu comme Android, mais en encore plus poussé, tout passe par un compte Google. Je m'occuperai plus tard de ce qui faut faire si vous n'avez pas de compte Google, mais comme je me sers abondamment de leurs services, c'est très simple pour moi : choix de la langue, de la configuration du clavier, du réseau Wifi et enfin connexion au compte Google.

Dès que c'est fait, on me propose un petit tutoriel, et puis, c'est parti. Seul petit problème, mais totalement indépendant du Chromebook lui-même, le modèle qu'on m'a confié comprend un clavier QWERTY. Pour faciliter la prise en main, j'ai simplement switché en AZERTY belge, et je tape en aveugle, sans faire beaucoup plus de fautes de frappe que d'habitude, je reviendrai sur le clavier un peu plus tard.

Pour terminer la prise en main, un aperçu rapide du bureau.

Un bureau minimaliste
Étrangement, on ne peut rien mettre sur le bureau, aucune icône, rien du tout. C'est très minimaliste, mais il me semble un peu stupide de perdre tant d'écran utilisable. Cela changera peut-être avec une mise à jour, en attendant, on ne peut que changer le fond d'écran. Il n'y a même pas de corbeille, ce qui pourrait peut-être problématique à l'usage...

Tout se passe donc sur la barre des tâches, située par défaut en bas mais déplaçable à droite ou à gauche (curieusement pas au dessus).

À droite, quelques informations sur l'heure, le réseau wifi, la configuration de la langue et du clavier ainsi que le niveau de la batterie. Un clic permet d'accéder à d'autres options, comme le Bluetooth, la luminosité; les paramètres ou la possibilité de changer d'utilisateur et d'éteindre la machine. C'est également là que se trouve le centre de notifications.


De l'autre côté, l'équivalent du menu démarrer (absent sur Windows 8, quelle ironie) avec donc la liste des applications Chrome, et à côté quelques applications présentes par défaut : Chrome, évidemment mais aussi Gmail, Docs, Youtube et simplement la recherche Google. La synchronisation immédiate avec mon compte Google a fait apparaître les applications dont je me sers sur mes ordinateurs, avec Google Chrome, mais ajoute un gestionnaire de fichiers et la webcam, on en reparlera.


C'est fini pour la mise en route, extrêmement simple, surtout si vous êtes déjà familiers avec l'univers Google. Oh, et l'anti-virus? Il n'y en a pas, parce que ça ne sert à rien.

En ce qui concerne le challenge Chromebook, il continue : j'ai téléchargé une extension pour éditer le screenshot (Sumo Paint, on en reparlera) mais j'ai du googler pour trouver comment faire un screenshot, les raccourcis claviers sont aussi particuliers. Là aussi, on en reparlera...










Jour 0

Bonjour!

Entre autres choses, je suis rédacteur technologique pour Datanews. Le principal avantage, c'est que je peux recevoir des produits en test, généralement pour deux semaines. Cette fois, j'ai reçu un objet qui m'intéressait particulièrement, et ce depuis quelques années : le Chromebook.

Je voulais voir comment un Chromebook fonctionne, et quelle est sa complémentarité avec la tablette et le pc classique, laptop ou desktop. Je peux maintenant le faire pendant environ deux semaines, grâce au service presse d'Acer, et plus précisément Dimitri Papageorges de Mindshake, ça, c'est fait.

Chaque jour (si possible) un article, et un sujet différent, comme d'abord le démarrage et la prise en main, ensuite d'autres critères plus précis, comme la durée de vie, les programmes disponibles, les avantages et défauts, etc etc.


Par définition, le blog aura une durée de vie limitée, il s'arrêtera quand j'aurai remis la machine dans sa boîte pour la rendre à Acer.

(spoiler : je n'en ai déjà pas envie)