mardi 26 août 2014

Edition vidéo, photo, audio

On l'aura maintenant compris, du moins je l'espère, un Chromebook n'est pas seulement une machine à surf pour newbies. Mais qu'en est-il de tâches qui demandent généralement une certaine puissance de calcul, comme le travail de photos, ou la création musicale?
Á l'heure actuelle, un Chromebook n'est pas capable de remplacer complètement un PC pour ces tâches-là, cela est bien clair. Mais il est plus qu'un outil de remplacement, et permet de faire du bon travail en attendant d'atteindre sa station habituelle. Malheureusement, nombre des applications disponibles sur Chromebook ne sont en fait que des raccourcis vers des sites web, et donc, ils ne sont pas disponibles hors connexion. Je ferai la distinction comme il se doit.

1) Vidéo. L'application WeVideo permet de faire de l'édition vidéo de base, et de manière assez satisfaisante. Elle peut sauvegarder directement sur Google Drive, et comme c'est essentiellement le disque dur de votre Chromebook, cela peut simplifier les choses. L'application est très accessible aux débutants, notamment en permettant d'appliquer un thème général aux vidéos, pour fixer par exemple les transitions et les effets. C'est aussi une "fausse" application, en fait un simple raccourci vers un site web. Il est donc impossible de s'en servir offline. Mais, on l'a vu depuis quelques temps maintenant, l'utilité offline du Chromebook est de plus en plus importante, c'est pour cela que WeVideo Next a été développé. Pour l'instant moins riche en possibilités que WeVideo, il possède par contre le grand avantage d'être disponible hors connexion, en utilisant le format html5. Il est tout à fait possible, lorsque l'on récupère une connexion, de retourner sur le site pour utiliser toutes les possibilités offertes par WeVideo. Bref, ce n'est pas Movie Studio, mais ça fait son boulot, et c'est gratuit, même si une version payante offre encore plus d'options.

WeVideo Next

2) Photo. Ici aussi, nous avons le choix entre applications disponibles online only et celles qui fonctionnent sans connexion internet. En ce qui concerne les fausses apps/vrais raccourcis, on a BeFunkyPixlr Editor ou Sumo Paint, et en offline, on peut conseiller Pixlr Touch Up d'Autodesk, probablement le meilleur choix ici. 

Pixlr Touch Up, ses filtres instagrammesques et ses effets hipster

3) Audio. Évidemment, impossible de trouver un DAW (digital audio workstation) à la Ableton Live ou Logic ici, mais une fois de plus, le Chromebook arrive à bien s'en sortir. Il faudra par contre presque toujours être connecté, la nature de ces programmes combiné à la faible capacité interne du Chromebook apporte trop de limitations.

Audiosauna Studio est un DAW assez complet, comprenant un synthé FM, un synthé modulaire et un sampler ainsi qu'un mixer. Utile pour chipoter un peu en déplacement, mais ce n'est aussi qu'un lien vers un site web. Audiotool est tout à fait recommandable aussi, est accessible grâce à une interface très graphique qui émule le hardware. Le néophyte pourrait être un peu perdu par le nombre de modules disponibles, mais c'est sans doute la solution la plus complète. Ce n'est aussi qu'un site web. Enfin, UJam permet de prendre un morceau existant et d'y ajouter votre touche, ce qui ne pourrait pas être pire que David Guetta.

Une partie de l'interface Audiotool, sans doute plus adaptée à un écran 99 pouces.

ChromeOS a donc encore quelques limites. Pour les lever, il faudra que plus de développeurs prennent le système en compte, mais ce n'est pas encore pour tout de suite.



vendredi 22 août 2014

Problème inattendu et résolution

Je vais bientôt clôturer cette série d'articles, mais hier, je suis tombé sur un problème inattendu, j'ai pu le résoudre, et j'ai trouvé intéressant de raconter tout ça ici.

Alors que j'étais en train d'écrire, le touchpad a simplement cessé de fonctionner. Plus rien. Impossible de contrôler le curseur, impossible de cliquer, ce qui est évidemment très ennuyeux pour un appareil portable, même s'il est muni d'un écran tactile et que les deux souris sans fil testées ont fonctionné immédiatement, sans devoir télécharger de pilotes.

J'ai évidemment redémarré, habitude classique du vieil utilisateur de Windows, mais cela n'a rien changé. Alors, j'ai effectué ce que Google appelle un powerwash, à savoir un effacement complet de la machine, qui revient dans sa configuration d'usine. C'est généralement radical, et permet de régler beaucoup de problèmes, tant pour smartphones et tablettes que pour PC Windows (le reformatage du disque dur).

Mais dans le cas d'un disque dur système Windows reformaté, les complications sont nombreuses. D'abord, toute donnée présente sur le disque est effacée pour toujours, ensuite, il faut réinstaller Windows (ou tout autre système d'exploitation) via un disque de restauration, par exemple. Il faut donc avoir accès à ce disque ou posséder une copie de Windows, et espérer que tout se passe bien après, tout en ayant pu faire une copie des documents importants effacés par le formatage.

Avec un Chromebook, rien de tout ça. En fait, cette expérience stressante (je parle d'expérience) est  ici totalement bénigne. J'ai effectué ce fameux powerwash et quelques minutes après, je récupérais un Chromebook certes vide, comme s'il sortait de l'usine, mais avec un touchpad fonctionnel. Il restait alors à le reconfigurer. Grâce au cloud de Google, il m'a juste suffi d'introduire mes données de connexion, et quelques minutes après, toutes mes extensions, applications, signets, paramètres, tout est revenu comme si rien n'était parti. J'ai juste perdu les fichiers personnels présents sur le SSD, à savoir les screenshots pris pour ce blog et un épisode d'Under the Dome (bon débarras).

Evidemment, on pourra toujours se demander ce que Google fait avec nos données personnelles, mais dès le moment où cela permet d'aider dans ce genre de situation (et qu'on contrôle évidemment soi-même ses données sensibles), en ce qui me concerne, je suis pour.

Encore trois articles à venir : l'édition audio/photo/vidéo, la possibilité d'utiliser (par exemple) Ubuntu en parallèle et un résumé final.


dimanche 17 août 2014

Le Chromebook hors connexion

Le Chromebook est une machine connectée, c'est évident. Mais elle a souvent été critiquée, notamment par ses détracteurs de Redmond, pour sa totale inutilité offline. Est-ce vrai? Ce l'était peut-être au tout début, mais les choses évoluent dans le bon sens, voyez plutôt...

Pocket hors connexion, chaque article est lisible entièrement

Quand on met en marche un Chromebook pour la première fois, il faut connecter son compte Google ou s'en créer un. Sans connexion internet, il est donc totalement impossible de commencer à s'en servir. On peut évidemment imaginer facilement qu'un ordinateur équipé d'un système d'exploitation basé sur un navigateur internet ait besoin de celui-ci pour fonctionner, mais il faut quand même un minimum de fonctionnalités offline.

Pour l'instant, pas de Wifi dans les trains en Belgique, contrairement aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, par exemple. De plus, la 3G locale est notoirement erratique le long de lignes de chemin de fer, même certainess assez fréquentées : connecter le Chromebook en tethering 3/4G (ou utiliser un modem portable) ne sera pas une solution durable, sans compter que le data en Belgique, c'est cher.

Le mode offline, donc. Certaines choses ne fonctionneront pas du tout, comme la navigation internet (really), les réseaux sociaux, la mise à jour de sa boîte mail. Mais Google a muni certaines applications/extensions d'un mode offline, comme la suite Google Drive. Le tout se passe de manière transparente : vous pouvez éditer un document Google Docs, par exemple, sans connexion internet et les modifications seront sauvées localement. Dès qu'une connexion sera disponible, le document sera sauvé dans le cloud.

C'est un peu plus compliqué pour Gmail qui emploie lui une application différente, Gmail hors connexion. De manière un peu confuse, il faut d'abord lancer l'application une fois lors d'une période connectée, et à partir de là, il gardera une copie des mails en local. Chaque e-mail "envoyé" lors d'une session hors connexion le sera dès retour sur internet. Par contre, il est difficile de savoir si l'entièreté des mails sont sauvés localement ou juste ceux de l'inbox, ce qui me semble un peu plus gérable. Il me semble un peu regrettable que Gmail ne gère pas tout cela directement dans l'app principale, mais bon, peut-être pour le futur.

Même chose pour Google Music. L'application Android, notamment, permet de sauvegarder des playlists localement, histoire de pouvoir écouter de la musique hors connexion. Étrangement, la version web de Google Music ne le permet pas encore, ce qui est par contre le cas de leur concurrent Deezer.

Le Chrome Web Store comprend une section entière dédiée aux apps fonctionnant hors connexion. On y retrouve surtout des jeux, mais aussi des apps Google comme Keep (prise de notes), Drive et sa suite bureautique donc, Calendar et d'autres, reconnaissables à l'icône éclair. Je ne sais pas pourquoi un éclair est le symbole du mode offline, mais bon, voilà. On peut y trouver aussi le gestionnaire de tâches Any.Do, alors que Google Play Books et Amazon Kindle vous permettent de lire vos livres offline. Et si vous avez assez de musique stockée sur le SSD, Until AM aide à vous la jouer DJ.

Il ne faut surtout pas oublier Pocket. J'en parlais déjà lors de l'article sur les dix extensions obligatoires, mais Pocket a aussi sa place ici. Sauvegarder un article sur Pocket vous permet d'y avoir accès plus tard, mais aussi en l'absence de connexion, ce qui peut être très utile si on a un peu de temps pour préparer un voyage.

Maintenant, vous pouvez toujours regarder un film téléchargé dessus, ou via une clé USB... Ne spoilez juste pas Game of Thrones au gars assis à côté. Cela ne se fait pas.

jeudi 14 août 2014

Dix extensions obligatoires

Enfin, obligatoires, c'est juste de la titraille hein, vous faites ce que vous voulez. Mais ce sont en tout cas 10 extensions très utiles pour un Chromebook, et souvent aussi pour Google Chrome sur PC/Mac : chaque extension peut être synchronisée.

La page d'extensions/apps offline du Chrome Web Store. C'est quoi la différence, au fait?


Sans ordre particulier, on y va.

1 Adblock. Plus que jamais, un bloqueur de publicité est nécessaire. Il existe trois bloqueurs principaux (avec Adblock Plus et Adblock Pro), ils ont tous trois une bonne réputation et je me sers de celui-ci par habitude. On peut ajouter et modifier les filtres, ou encore laisser passer les pubs calibrées Google. Pour ne donner qu'un exemple, Adblock bloque sept pubs sur mon flux Facebook... Naturellement, c'est aussi une extension obligatoire pour tout navigateur, sur tout type d'ordinateur.

2 Chrome Remote Desktop. Déjà bien utile comme ça, cette extension devient obligatoire avec un Chromebook. Son principe est simple, elle permet de prendre totalement le contrôle d'un PC à distance, vous verrez dans un onglet Chrome le bureau de votre PC, et vous pourrez faire ce que vous voulez, à distance. Il faut auparavant configurer les différents postes (pc, smartphone, tablette, Chromebook) mais après, vous pourrez prendre contrôle du PC à partir de votre Chromebook et donc faire tout ce qu'un Chromebook ne sait pas encore faire, mais à partir du portable. Il faut évidemment pour cela que le PC soit allumé, mais techniquement, il est possible de jouer à WoW sur un Chromebook.

3 Hola Internet. Un proxy qui fonctionne très bien et qui permet d'obtenir une adresse IP de plusieurs pays. Les proxies sont notés par la communauté, permettant un tri facile entre ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Bien utile si vous ne voulez pas attendre que Netflix arrive officiellement ou si vous en avez marre des vidéos Youtube géobloquées. Si vous prenez votre Chromebook en voyage, c'est toujours pratique à avoir.

4 JSTorrent/BitFord. Deux clients torrents, j'en ai parlé ici. Imparfaits et largement inférieurs aux Vuze et autres µTorrent, c'est pour l'instant le seul choix pour télécharger des torrents sur Chromebook. C'est con, mais c'est comme ça, on peut toutefois légitiment espérer une amélioration, Bitford n'est encore qu'en alpha.

5 LastPass. Les récents problèmes de hacking de sites à haut profil (heartbleed et autres) ont mis cet élément en évidence : il est primordial d'avoir de bons mots de passe, différents pour chaque site important et impossible à deviner. Il est toutefois difficilement gérable de faire tout ça soi-même, et c'est à cela que servent les gestionnaires de mot de passe. Il faut oser vivre sans connaître ses mots de passe, mais cela fonctionne très bien, vous trouve des mots de passe aussi compliqués que vous le désirez, est aussi safe que possible et permet d'utiliser n'importe quel PC sans prendre ses mots de passe avec soi, vu qu'ils sont dans le cloud. C'est donc très pratique pour commencer avec un Chromebook, et synchroniser ensuite ses mots de passe (le gestionnaire de Chrome ne fonctionne pas super bien) Allez jeter un oeil sur leur site pour des détails concernant la sécurité, en ce qui me concerne, ça me suffit (mais je ne leur ai pas confié deux mots de passe précis...)

6 Pushbullet. Une autre extension très utile lorsqu'on possède plusieurs appareils, Pushbullet permet d'envoyer des liens, des adresses, des fichiers entre différents appareils, y compris smartphones et tablettes. Il est possible de s'en servir pour voir ses notifications Android directement sur PC/Chromebook, y compris appels et SMS, ce qui préfigure la future interaction poussée entre Android et ChromeOS.

7 Pocket. Très utile sur Chromebook. Pocket permet de sauvegarder rapidement toute page web, et d'y retourner plus tard, y compris sans connexion internet. Pas hyper obligatoire sur PC (les bookmarks ne sont pas encore morts), il prend tout son sens sur un appareil qui n'est pas toujours connecté, notamment en voyage. Le Chromebook perd effectivement une partie de son sens lorsqu'il n'est pas sur internet, mais Pocket permet de continuer à s'en servir utilement.

Gmail hors connexion. Je pense que le nom parle de lui-même. Si le mail ne peut attendre, il sera envoyé dès qu'une connexion se produit. On notera que toute une section du Chrome Web Store est dédiée aux extensions hors connexion. Un prochain article, très bientôt, fera le point sur ce que l'on peut faire avec un Chromebook offline.

Subtitle Videoplayer. J'en ai parlé lors de l'article concernant le playback vidéo, il s'agit d'un lecteur vidéo qui va automatiquement rechercher les sous-titres. Il est aussi possible d'ajouter le sous-titre manuellement pour s'en servir sans connexion internet.

10 Enfin, totalement inutile donc absolument obligatoire, Animated Tabs vous affichera un gif à chaque ouverture d'onglet. Je vous préviens, c'est chronophage et vous allez ouvrir des onglets rien que pour ça...

Un prochain article mentionnera les possibilité d'édition musicale ou d'image, mais la plupart du temps, les extensions sont en fait des liens vers des sites internet. On en reparlera.

N'hésitez pas à me proposer d'autres extensions en commentaire!

lundi 11 août 2014

Jour 15 (environ) : connexions périphériques

Bon, là maintenant le retard pris est tel qu'il n'y a plus beaucoup d'intérêt à parler en nombre de jours d'utilisation, j'ai arrêté de compter, mais je continue à me servir de mon Chromebook comme machine principale, ma tablette ne me sert plus à grand chose, et Acer ne m'a pas encore demandé de le rendre, donc, tout va bien ;)

Les articles plus importants sont toujours d'actualité, mais là je vais juste rapidement parler des connexions périphériques.

On a déjà parlé de l'imprimante voici quelques articles, et je n'ai toujours connu aucun problème pour imprimer via Google Cloud Print. Ceci dit, les infos avancées concernant l'imprimante, comme l'impression de pages de test, le calibrage ou les fonctionnalités d'impression plus poussées ne sont pas détaillées comme sur pc, pour cela, il faudrait plus qu'un driver mais le programme dédié du fabricant de l'imprimante. Peut-être qu'un jour, ce sera le cas sur Chromebook aussi.

Aujourd'hui, j'ai testé la connexion avec le clavier et la souris que j'utilise avec mon desktop. C'est un combo sans fil Logitech assez classique (M215 et K330), qui s'utilise avec un seul tout petit connecteur USB. J'ai donc branché le connecteur en question à une prise USB du Chromebook, et tout s'est mis à fonctionner immédiatement. De manière intelligente, mais quand même assez ironique, la touche Windows envoie le menu d'applications. De même, les touches de fonction servent à appeler les fonctions propre au Chromebook, mais dans l'ordre du Chromebook. Autrement dit, c'est F3 qui rafraîchit et non le classique F5, F2 ne fonctionnera pas non plus pour renommer un fichier ou dossier.

Si votre clavier PC est tellement important, ou si vous désirez absolument un clavier numérique, alors voilà, c'est tout à fait possible et très facile d'y connecter le Chromebook, même si on perd aussi pas mal d'avantages. Et pour la souris, finalement, je me surprend à préférer le touchpad et à devoir réapprendre (un comble) comment faire un clic droit.

Par contre, le Bluetooth m'a apporté ma première déception. Je pensais, sans doute naïvement, qu'il était possible de connecter le Chromebook à un pc, ou tablette/smartphone pour échanger des fichiers, mais non, la connection ne se fait pas (même si l'appairage bien). Selon la documentation officielle Google, on ne peut connecter que des claviers, souris, casques et autres hauts-parleurs avec la dent bleue. Comme je n'ai pas actuellement ce type de produits, je n'ai pas pu le tester. Déception donc, mais c'était prévu, ce n'est pas un bug ou un manquement imprévu du Chromebook.

La suite demain, si possible, avec peut-être une présentation de DAW ou d'extensions utiles...

mercredi 6 août 2014

Jour 10, 11 et 12 comment compenser...

le fait que je n'ai rien fichu de nouveau en trois jours par un article quand même? Effectivement, je n'ai pas trouvé le temps de faire quelque chose de nouveau, ou de passer à une autre partie des reviews, ce que je compte toujours faire au plus vite : je n'ai sans doute plus que quelques jours avec cette machine entre les mains.

Mais le fait est qu'en trois jours, je ne me suis servi que du Chromebook comme ordinateur, sauf pour faire un peu d'édition numérique avec mon DAW sur PC. Je parlerai des DAW dispo sur Chromebook, mais je n'ai vraiment aucun problème à vivre ma vie online de tous les jours sur Chromebook only. Contre toute attente, j'ai même quelques avantages que je n'attendais pas spécialement, comme un clavier vraiment très bien qui minimise les fautes de frappe, ou pouvoir le transporter partout, notamment pour écouter de la musique quand je prends ma douche ou que je prépare un repas. Vous me direz, on peut le faire avec une tablette ou un smartphone. Effectivement, mais mon smartphone n'a pas une durée de vie batterie exceptionnelle et de plus, la qualité (et le volume) sonore sont nettement supérieurs sur l'appareil d'Acer/Google. Les haut-parleurs sont placés vers le bas, ce qui me semblait étrange, mais finalement cela procure une excellente caisse de résonance, et améliore le son. Oh, et aussi, de tous les appareils mobiles présents ici (deux smartphones, une tablette, un appareil photo wifi, un autre laptop) c'est le Chromebook qui présente la meilleure portée wifi, j'arrive à choper mon signal en plein milieu du jardin, une vingtaine de mètres de plus qu'avec mon Nexus 4. Dommage que l'écran propose bien trop de reflets...

Je n'ai pas chronométré mon usage, mais en trois jours, je n'ai rechargé qu'une seule fois, et là il me reste encore 34%, soit 2h37 selon le Chromebook, ce qui me semble assez correct, comme estimation. Je m'en sers systématiquement avec le câble débranché, ce qui n'est quasi jamais le cas de mon laptop habituel, un gros machin de 17 pouces qui est, de plus, nettement plus lent. Et je remarque que j'utilise nettement moins ma tablette, maintenant quand je veux consulter rapidement quelque chose, j'ouvre le Chromebook.

Demain, promis, je reprends la route de la review correcte, mais en attendant je tenais à faire part de mes impressions d'utilisateur normal, qui est véritablement conquis par cette machine.

dimanche 3 août 2014

Jour 9 : comment imprimer


Il est probable qu'un jour, pas si éloigné, on n'aura plus besoin d'imprimer quoique ce soit. Mais ce n'est pas encore aujourd'hui, alors aujourd'hui on connecte une imprimante à un Chromecast. Et c'est assez différent de nos habitudes...

En effet, le Chromebook ne possède pas (encore?) le même système de gestion de drivers que Windows. Souvent, cela marche : certaines clés 3G, la majorité des claviers et souris fonctionneront directement, mais pour des appareils nettement plus complexes comme les imprimantes, c'est une autre histoire. Google a trouvé une solution qui passe, une fois de plus, par son cloud. 

En résumé, pour imprimer à partir d'un Chromecast, il est nécessaire de la connecter à Google Cloud Print, en suivant les instructions fournies par Google, et qui varient selon le type d'imprimante. Trois cas de figure se présentent.

1) L'imprimante est "Google Cloud Print ready". C'est le cas de certaines inprimantes récentes, et on peut imaginer que le principe sera de plus en plus répandu. Dans ce cas, il suffit de passer par l'interface Cloud Print pour la connecter.

2) L'imprimante est wifi et déjà connectée sur votre réseau domestique. Même marche à suivre.

3) L'imprimante est USB. Dans le cas, il faut obligatoirement qu'elle soit déjà connectée à un PC ou Mac, et seulement alors peut-on la connecter au service Cloud Print.

Ce qui veut donc dire que si l'on possède seulement un Chromebook et une imprimante USB, cela ne marchera pas. Cas de figure peut-être rare, certes, mais autant le savoir.

L'interface de Cloud Print

Quand l'imprimante est reconnue par Cloud Print, l'impression est alors aussi facile qu'avec un PC, il suffit de sélectionner l'imprimante connectée. On notera également que l'impression permet de sauver tout document vers Google Drive : il suffit de modifier l'imprimante en Google Drive. Une fois de plus, Google utilise son interface maison pour pousser ses propres services.

Enfin, toute imprimante connectée sur Cloud Print peut aussi être utilisée à partir d'un terminal Android. Ou même un iMachin, figurez-vous.







samedi 2 août 2014

Jour 8 : gestion de l'espace disque

Avec la limitation dans l'utilisation offline, c'est le principal reproche adressé au Chromebook. Le C720p ne comprend effectivement que 32 gigas, et encore, la version non tactile (C720) n'en a que 16. Alors oui, c'est un SSD et non un disque dur, ce qui accélère fortement l'accès aux données, et c'est aussi nettement plus que l’ancêtre des netbooks, le légendaire Eee d'Asus, qui en possédait quatre. Mais pour un appareil capable de lire des films en haute définition, seize ou trente-deux gigas, c'est peu, surtout qu'une partie (nettement plus faible que pour Windows, mais quand même) est dédiée au système d'exploitation. Que faire alors?

Deux solutions se présentent : augmenter le stockage avec clé usb ou disque dur externe (ok, ou un disque dur réseau, NAS, etc mais bon) ou utiliser un service cloud.

Concernant le stockage secondaire, le Chromebook possède deux ports USB (dont un 3.0) et un port SD, permettant donc de brancher carte, clé et/ou disque dur. Une clé USB de 64 gigas coûte une bonne vingtaine d'euros, le double pour 128 et il faudra un peu plus pour une carte SD. Une bonne solution pour stocker tous types de fichiers, tout en donnant la possibilité de les transférer d'un ordinateur à l'autre. Une clé USB offre également l'avantage d'être disponible offline, permettant ainsi la lecture d'un film, par exemple, si le Chromebook est offline. Le contrepoint est le coût supplémentaire ainsi qu'un appareil de plus à égarer : il ne faut pas y laisser de données précieuses.

Mais Google veut vous donner envie d'utiliser ses services cloud. Google Drive est très bien intégré dans le système de fichiers du Chromebook, fonctionnant comme un simple dossier, mais synchronisé en permanence. Pour vous convaincre, Google vous offre même 100 gigas gratuits, mais valables seulement deux ans : il faudra ensuite ne pas dépasser les 15 gigas gratuits ou payer 2€ par mois pour conserver les cent gigas. Une bonne solution pour les petits documents et les photos, mais il faut garder en tête que les fichiers cloud nécessitent une connexion internet pour être lus, et la qualité de celle-ci est aussi importante, surtout pour les fichiers de taille importante.

Bien entendu, rien ne vous oblige à utiliser Google Drive. Dropbox, Skydrive et compagnie sont aussi possible, tout comme le nettement moins cher Mega de Kim Dotcom ou SpiderOak, recommandé par Edward Snowden. L'intégration d'un autre service que Drive ne sera cependant jamais aussi aboutie.

Même si le cloud est une solution très intéressante en ce qui concerne la sauvegarde des fichiers et l'accessibilité de ceux-ci, une clé USB externe reste encore actuellement le meilleur compromis entre le prix, la taille et la facilité d'accès. Sans oublier la sécurité et la vie privée...






vendredi 1 août 2014

Jour 7 : téléchargement et gestion d'espace disque (ou pas)

On ne va pas non plus se voiler la face, un portable facilement déplaçable, ça sert aussi à regarder Game of Thrones devant tout le monde, dans le train, le lundi matin. Deux petits problèmes : comment faire pour télécharger (du contenu légal aussi, évidemment) via Bittorrent et comment gérer l'espace disque.

Pour les torrents, il n'y a pas 36 solutions : vu qu'il est impossible d'installer un programme classique genre Vuze ou µTorrent, il faut se rabattre sur la seule possibilité actuelle : JSTorrent. C'est un client Torrent en javascript qui fonctionne comme extension Chrome (et donc qui peut aussi fonctionner sur PC) mais qui comprend quelques restrictions, peut-être mineures mais existantes. D'abord, la vitesse. Plusieurs tests n'ont pas réussi à atteindre la vitesse de µTorrent, sans que soit en cause la santé du torrent ou la qualité du wifi. Les options ne sont pas non plus aussi complètes, avec notamment l'impossibilité de fixer les vitesses de téléchargement. Enfin, JSTorrent est vu avec une certaine méfiance par quantité d'administrateurs de trackers (il faut dire qu'il comprend une option de spoofing, permettant de faire croire au tracker que c'est en fait µ), ce qui fait que beaucoup de sites privés n'autorisent pas son utilisation; et donc qu'il faut se rabattre sur les gros trackers publics lents. Enfin, c'est évidemment ce qu'on m'a dit et ce que j'ai appris via Google. Bien entendu. 

JSTorrent. Vous remarquerez que je n'ai rien téléchargé.


Mais bon, à l'heure actuelle, c'est la seule solution pour mater GoT, en attendant peut-être (mais c'est pas gagné du tout) un portage de Pass the Popcorn (et en évitant les sites de streaming russes). Enfin, je ne dis pas tout à fait la vérité : il est possible de le faire, et de faire tourner toute application Windows, mais on en reparlera plus tard.

L'autre problème, c'était donc la gestion de l'espace disque. Sauf qu'il est tard, et donc, ça sera pour demain.

Challenge Chromebook à moitié réussi, j'ai juste du gérer des problèmes de drivers avec mon DAW, sous Windows, donc. Désolé (mais j'ai apparemment résolu le bazar).

edit 5/8 : il existe aussi Bitford comme client Torrent. Même si son nom rappelle le terrible BitLord, grosse saloperie infectée de malware, il semble télécharger plus rapidement que JSTorrent et permet de fixer les limites globales de téléchargement up et down, même si ses options sont globalement plus limitées. L'idée de prévisualiser les fichiers vidéos pendant qu'ils se téléchargent est utile, même si pas très stable. Globalement, il est peut-être meilleur que JSTorrent, mais il a aussi du mal avec les torrent privés, pour les mêmes raisons j'imagine.